Projet d’appui à la sécurité alimentaire en faveur des populations déplacées et retournées de l’aire de santé de Machumbi/ Kashebere dans la zone de santé de Kibua en Territoires de Walikale
Bénéficiaires : Populations déplacés, retournés et familles d’accueils de la zone Kashebere
Lieu : Territoire de Walikale, zone de santé de Kibua Nord-Kivu en République Démocratique du Congo précisement à Bunyamuhapfu (Kikamata 2), Buhendje, Burutsi (Bushaho), Kikamata 1(Kashebere), Mayuwano(Bushani1), Bulewa 1&2, Bushani 2(Machumbi) et Buhongole (Bululu).
Le groupement de Luberike en secteur Wanyanga, territoire de Walikale, compte 4 localités parmi lesquelles Banaulengo et Banamukobya qui sont en amont, frontalier au territoire de Masisi sur l’axe routier Masisi -Walikale. Kashebere est un nom générique regroupant des village
s autour de la mission protestante de Machumbi. Les villages s’étalent sur 2 localités, Banaulengo et Banamukobya ; 2 aires de santé, Machumbi et Kibati. Biholo, à l’entrée est un village du territoire de Masisi mais contiguë à Buhongole dans le Walikale.
La zone ciblée est frontalière au territoire de Masisi dont le centre important le plus proche est Nyabiondo à 18 Km en amont de Kashebere. Au Sud-Ouest, des sentiers traversant la brousse mène sur la zone Ntoto à 2 jours de marche. Au Nord-Est, les localités de Lukweti et Mutongo. Au Nord, la route facilite l’accès sur Kibua jusqu’à Walikale.
Kash
ebere est un nom générique qui regroupe des villages autour de Machumbi. Il est le chef-lieu du groupement Luberike. Il abrite le bureau de la sous division de l’EPSP Walikale II, un centre de santé de référence, une paroisse de la CEPAC, etc. L’activité commerciale n’est pas ressentie quoiqu’un marché secondaire se tienne à Kashebere chaque mercredi.
La situation humanitaire en terme de moyen de survie et de subsistance est préoccupante tant pour les déplacés ainsi que les retournés.
Au moins 94 % des ménages déplacés et 92 % de ménages retournés ont une consommation alimentaire pauvre. Aucun ménage n’a un score de consommation alimentaire acceptable. Cela s’explique par la monotonie alimentaire et la consommation d’aliments à faible pondération qui caractérise la zone. La colocase, la pâte de bananes aux aubergines sauvages ou à l’eau salée est le repas de base dans la zone.
Un repas est pris par jour. La proportion des ménages qui prennent 2 repas est négligeable. C’est la période de soudure. L’accès aux vivres est hypothétique au sein des ménages déplacés et retournés.
L’activité principale est l’agriculture. Les principales cultures sont le haricot, les mais, l’arachide, le bananier, le manioc et les cultures maraichères.
L’insécurité limite l’accès aux champs éloignés et le besoin en semence se fait sentir. Certaines comme la banane attaquée par le wilt bactérien, les cultures maraichères sont menacées par les insectes. Les cultures maraichères sont menacées par les insectes et les pesticides n’existent pas.
Pour pallier au problème de l’insécurité alimentaire qui s’observe dans la zone, ABCom se propose d’apporter une assistance en intrant agricole, semences et accompagnement technique en faveur de 240 ménages repartis dans les villages : Bunyamuhapfu (Kikamata 2), Buhendje, Burutsi (Bushaho), Kikamata 1(Kashebere), Mayuwano(Bushani1), Bulewa 1&2, Bushani 2(Machumbi) et Buhongole (Bululu).
Avec comme objectif, les besoins alimentaires de 240 ménages agricoles des déplacés et retournés affectés par les cause d’insécurité alimentaire et de malnutrition sont comblés par le rétablissement de leurs propres capacités de production.
Le projet vise aussi à donner une réponse aux besoins alimentaires de 240 ménages agricoles de déplacés et retournés affectés par les causes de l’insécurité alimentaire et de malnutrition en rétablissant leurs propres capacités de production d’ici fin décembre 2018.
-240 ménages (dont 144 femmes) de retournés et déplacés identifiés selon les critères de vulnérabilité de la communauté humanitaire reçoivent des intrants agricoles,
-50 ha de superficie sont cultivés
-240 personnes sont formées en techniques agricoles
8 comités locaux de pilotage sont constitués et formés.