Les femmes sont statistiquement alignées parmi les principales victimes de la guerre et des conflits armés. Entre les violences sexuelles, les violences basées sur le genre, elles se retrouvent confronter à des réalités bien tragiques même dans le camp qu’elles utilisent comme refuge.
Elles ont besoin d’un endroit où se recueillir, se ressourcer, apprendre, discuter, se défouler interchanger entre elles sur leur quotidien, leurs besoins, leurs maux et leurs perspectives d’avenir.
Un espace a été aménagé exclusivement pour les femmes bénéficiaires du projet UOI61 financé par UNFPA sur fonds CERF exécuté par ABCom, dans la zone de santé de Kirotshe dans l’aire de santé de NZULO.
Un refuge où elles peuvent se retrouver en toute sécurité, parler et se faire écouter entre elles et avec des assistantes psycho sociales présentes sur le lieu. C’est également un lieu où elles peuvent mettre en pratique les compétences acquises lors de formation dispensées durant la mise en œuvre du projet sur et pour leur autonomisation.
« Il m’est difficile de revenir sur le chemin de l’école. Pour cela, j’ai développé une stratégie de survie grâce au projet-ci de vente des beignets dans le camp de NZULO. Cette activité est salutaire pour moi-même et mes proches. » s’est confié JUSTINE KABUO une jeune fille que nous avons retrouvé à l’espace sûr.
L’espace sûr est un symbole d’espoir et de renouveau, une preuve tangible que la solidarité féminine peut fleurir partout où nous la semons. Mariama BA a dit dans son œuvre une si longue lettre : « Mon cœur est en fête à chaque fois qu’une femme émerge de l’ombre », alors notre souhait est que cet espace sur soit la corde qui tirera ces femmes et ces filles de la pénombre et qui mettra notre cœur en fête.