ABCom ONGD a toujours insisté sur l’évaluation des activités et des personnes. Cela est nécessaire non seulement pour faire face aux exigences des bailleurs de fonds – soucieux d’assurer le suivi de fonds alloué – mais surtout pour que la devise « Homo homini sacra res, Facta non verba » qui est celle de ABCom ONGD ne reste pas un vain mot.
Toute organisation, toute personne a besoin de ce moment privilégié pour porter un regard critique sur elle-même aussi bien sur le plan humain, technique, organisationnel que financier, afin de se rendre de la manière dont son processus de développement s’est réalisé en fonction des objectifs qu’elle s’est fixée et de voir ce qui lui reste à faire.
Les outils utilisés à ABCom ONGD mettent l’accent sur de processus et non sur des résultats définis uniquement. Il s’agit de considérer toutes choses comme un processus de transformation et non comme un produit fini uniquement ; quand l’humain est en cause rien n’est jamais achevé. On va donc mesurer des potentialités, des évolutions. Ce qui importe c’est la capacité à affronter des problèmes sans cesse nouveaux. Voilà pourquoi ABCom ONGD privilégie ces mesures (Suivi et Evaluation de ses activités) de réactivité qui permettent d’élever le niveau des personnes, des réalisations des résultats escomptés des projets en les soumettant à des défis de plus en plus grands. Le FH RDC qui est un partenaire privilégié de ABCom ONGD insiste aussi sur cet aspect avantageux à ses partenaires de mise en œuvre.
Le projet: Réponse d’urgence en sécurité alimentaire pour les populations les plus vulnérables affectées par les conflits armés dans les zones de santé de Pinga et Kibua, territoire de Walikale au Nord-Kivu, a l’avantage d’être visité pour la deuxième par les évaluateurs du FH RDC et cela depuis le 12 Mai 2022 dans la zone de santé de Pinga et se poursuit dans la zone de santé de Kibua. Les agences des nations unies (UNICEF &UNFPA) font également partie de l’équipe dans le cadre de suivi et évaluation des activités de leurs partenaires de mise en œuvre dans les deux zones de santé, activité essentielle pour tout partenaire qui travaille avec l’outil de Gestion du cycle de projet. Travail très essentiel car il permet d’informer, de récolter, de documenter les avis, histoire de succès des bénéficiaires, de réajuster les points qui nécessitent encore l’attention perpétuelle du partenaire, d’être au quotidien en contact avec tous les acteurs, parties prenantes du projet.
On ne saurait admettre que le Fonds Humanitaire en RDC finance uniquement des projets d’urgence, cette façon de regarder les choses paraît un peu révolue, il fait plus que ça, il finance des projets qui jouent le rôle de tremplin. Le partenaire de mise en œuvre doit s’activer bien avant que le projet sous exécution tend à atteindre les résultats définitifs pour passer de la phase d’urgence à la résilience et au développement s’il le faut. Voilà l’importance de ce travail de suivi, de visite des projets qui permet aux partenaires de pérenniser les actions.
Il faut dire que toute intervention de ABCom ONGD s’inscrit dans les ODD I et II. ABCom ONGD travaille pour le progrès de ces ODD en barrant la route aux zones obscures qui empêchent les communautés de décoller. Cela ne peut être possible que si un grand nombre adhère à cette vision car il faut plus sensibiliser, il faut l’agriculture durable pour avoir accès à des emplois productifs pour assurer des revenus et ainsi lutter contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire. L’insécurité alimentaire joue fortement sur le ralentissement des progrès relatifs à la santé des enfants et des mères dans les zones de santé soutenues par le financement du Fonds Humanitaire en RDC, d’où la nécessité pour ABCom ONGD de profiter de ces occasions de suivi, d’orientations, des suggestions pour assurer le progrès de ces deux Objectifs de Développement durables en faveur des communautés assistées.
Ora et labora !